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Mathilde.
J'écris ....
Les mots défilent sous ma plume de clavier
.../... le grand cañon du colorado
et l'image d'un cañon m'apparait.
Effacée par la vision de votre corps nu, allongé.
Perplexité:
Sillons, gorges, vals et collines, voire ballons,
vous êtes emplie de paysages admirables...
Mais cañon ?
Et l'évidence s'impose...
Le scribe pensait-il à vous
en inventant ce reflet de vos courbes?
Le tilde ...
Ma tilde
quand vous êtes lascive, abandonnée,
vos courbes ...
sont l'accent ibérique ...
(C'est un texte que j'aime beaucoup, il est tiré d'un site dont le thème est un échange de mots et de photos entre Elle & Lui ... Malheureusement, impossible de le retrouver, si vous connaissez ce site, please, faites moi signe...)
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... pour les amateurs de films pas trop lisses, à voir absolument si ce n'est déjà fait
mais également... 'Femmes au bord de la crise de nerfs', 'Tout sur ma mère', 'Kika', 'Ma vie sans moi' etc...etc... de Pedro Almodovar.
Dans un autre registre mais tout aussi fou sinon plus, il y a Emir Kusturica avec'Chat noir, chat blanc', 'Arizona dream' par exemple et puis, vous avez aussi les films de Jim Jarmush, de Cassavettes et puis et puis ... une autre fois peut-être ? ...
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.... à l'aube, dehors, il faisait froid, bien trop froid ...
Le soleil déjà rougeoyant se levait sur la mer tandis que nous courions Jack et moi sur la promenade de Torrenostra.
Entre la rosée qui brillait sur l'herbe et les frissons qui parcouraient mon corps, un poème appris il y a des années sur les bancs de la classe me revint en mémoire, c'était...'Le dormeur du val', d'Arthur Rimbaud. Je viens de le retrouver via internet et ce fut un plaisir de le relire, mais, laissez moi vous le remettre en mémoire ...
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil, de la montagne fière,
Luit: c'est un petit val qui mousse de rayonsUn soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.Bien à vous et bonne journée,
Sas
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